Before the great jami masjid mosque mathura India
Toile sur châssis bois imprimée à base de pigmentations numériques très haute définition.
Before the great Jami Masjid mosque Mathura India
Toile sur chassis bois imprimée à base de pigmentations numériques très haute définition.
Gustave Guillaumet appartient à la génération des peintres orientalistes qui s'attachent aux rendus de lumière et d'atmosphère. Il marque un tournant dans ce courant artistique du xixe siècle. Élève de François Édouard Picot (1786-1868) et de Louis-Ernest Barrias (1841-1905) à l'École des beaux-arts de Paris, il expose au Salon de 1861 à 1880.
Tant dans ses peintures que dans ses écrits, il décrit la vie primitive et rude dans le désert algérien, au moment où naît en France un grand intérêt pour les populations algériennes en raison de leurs rapprochements politiques et économiques.
Gustave Guillaumet est ainsi un des premiers artistes, incluant Eugène Delacroix avec son célèbre tableau Femmes d'Alger dans leur appartement1, à pénétrer dans l’espace intime des femmes Algériennes et à en dévoiler un portrait bien plus réel que les nombreux fantasmes de harem qui régnaient à cette époque. Cet artiste visionnaire a su porter un regard lucide et franc sur les débuts de la colonisation, les épidémies et la famine qui ont sévi brutalement entre 1866 et 1869, en réalisant des œuvres bien loin des clichés de nombreux peintres orientalistes.
Guillaumet vient d'obtenir le second prix de Rome en 1862 quand il a l'occasion d'aller en Algérie pour la première fois. Il contracte la malaria et doit passer trois mois à l'hôpital militaire de Biskra. Néanmoins, enthousiasmé par ce pays, il y retournera neuf fois.
Ses premières œuvres sont d'inspiration mélodramatique. Dès 1872, il montre l'existence humble des populations du désert dont il partage la vie. Évitant la civilisation européenne, il préfère voyager dans le Sud algérien.
Comme Eugène Fromentin, Guillaumet écrit, et ses « Tableaux algériens », articles parus dans La Nouvelle Revue entre 1879 et 1884, sont des notations sur l'attitude d'un artiste européen face à la vie des Algériens.
Il réside dans son atelier qui est situé au 5, cité Pigalle dans le 9e arrondissement de Paris. Il y meurt le 14 mars 1887.
Louis-Ernest Barrias, La Fille de Bou Saâda, bronze ornant la tombe de Gustave Guillaumet, Paris, cimetière de Montmartre.
Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre (21e division). Sa tombe est ornée de La Fille de Bou Saâda, une statue en bronze de Louis-Ernest Barrias figurant une jeune Algérienne assise le bras levé jetant quelques pétales sur le portrait en médaillon de l'artiste.
L'École des beaux-arts de Paris organise une exposition rétrospective en son hommage en 1888.